RC LENS
Fiche d'identitéNom : Racing Club de Lens
Date de création : 1906
Couleurs : sang et or (rouge et jaune)
Statut : Société Anonyme du Sport Professionnel (SASP)
Président : Gervais Martel
Entraîneur de l'équipe première : Jean-Pierre Papin
Siège : Centre technique et sportif de la Gaillette
Adresse du club : 33, rue Arthur Lamendin - 62 210 Avion
Nom du stade : Félix-Bollaert
Capacité du stade : 41 639 places assises
Adresse du stade : Stade Félix-Bollaert - Avenue Alfred Maës - 62 300 Lens
Naissance d'un club1905, Lens. Sur la place Verte (actuelle place de la République), des lycéens jouent au football. Ils ne savent pas encore qu’ils sont en train d’écrire les premières lignes de l’histoire du Racing Club de Lens. Pourquoi ce nom ? Le football a été inventé en Angleterre, et il était donc de bon goût d’avoir un nom de club à consonance anglo-saxonne. De plus, les jeunes de l’époque vibraient au gré des exploits du Racing Club de France et du Racing Club de Roubaix.
Le premier comité est formé par les parents de ces adolescents sous le nom de Racing club lensois, avant que le club soit officiellement enregistré en 1906 sous son nom définitif de Racing Club de Lens. Les couleurs du maillot sont le vert, en référence à la naissance du club sur la place Verte, et le noir, inéluctable dans une ville où la mine est omniprésente.
Entre 1907 et 1912, les joueurs lensois sont forcés de changer plusieurs fois de terrain de jeu : ils évolueront à la pâture Mercier au niveau de la fosse 2, puis sur le terrain de la gendarmerie, rue de Béthune, avant de s’installer à l’actuel parc des Glissoires, entre Avion et Lens.
Durant la Première Guerre mondiale, le club disparaît puis renaît de ses cendres sous l’impulsion du Comité de secours américain. Le maillot des Lensois vire alors au bleu ciel bordé de blanc.
Les Couleurs du clubAprès plusieurs changements de tenue au cours de ses premières années d'existence, c'est vers la fin de l'année 1923 que le Racing Club de Lens adopta ses couleurs définitives. Un soir de réunion de bureau, dirigeants et joueurs passant devant les ruines de l'église Saint-Léger de Lens, l'un d'eux fit remarquer que ces tas de décombres étaient les derniers vestiges de l'occupation espagnole. L'Espagne !... Ces couleurs, celles de l'arène, le rouge et le jaune furent une lumière pour l'esprit du président de l'époque, René Moglia. Les maillots sang et or furent portés pour la première fois en 1924, lors de l'ouverture du stade municipal.
LE STADE FELIX BOLLAERTFELIX BOLLEART L'HOMMEFélix boellart arrive a Lens avec sa famille, une grande et riche famille du Nord, à l'age d'un an, en 1856. Son père, Edouard est Directeur des mines à Lens (une artère de la ville d'ailleurs baptisée à son nom, rue Edouard Boleart). Après de brillantes etudes qui le conduisent jusque l'Ecole Polytechnique, Felix Bolleart est chargé de la direction du service commercial des Mines de Lens. Pendant la Guerre 1914-1918, il est commandant d'artillerie et ce voit decerner, pour sa conduite exemplaire, la rosette d'officier de la Légion d'Honneur et la cravate de "Commandeur de l'Empire britanique". En 1922, Félix bolleart à Elie Reumaux à la présidence du Conseil d'Administration des Mines de Lens. Tout en s'attachant à la reconstruction de l'ensemble des installations de la société, il favorise la renaissance des sociétés musicales, sportives et militaires.
Félix Bolleart, bien que Politechnicien et fils de Président, a commencé sa carrière tout en bas de l'echelle, en descendant dans les puits des houillères de Belgique.
Aisé, généreux, d'allure très british, il était considéré dans la région comme un bienfaiteur. Il laisait d'ailleurs toujours la porte ouverte a ses maineurs...
Félix Bolleart epouse Mademoiselle Marthe Le Gavrian, fille du député du Nord de l'époque. Ensemble, ils créent plusieurs prix et fondations. Ils n'ont pas eu d'enfants mais Felix a beaucoup contribué a l'éducation des quatre fils de son neveu Raymond, tué à la guerre en 1918 sur le front de la Somme. Félix Bolleart est décédé à Lens le 26 décembre 1936. Il repose aujourd'hui à Chantilly, près de son épouse.
LES GRANDES DATESDans les années 1930, la puissante compagnie des mines de Lens veut doter le club de football d'un stade conforme à ses ambitions, en exploitant des terrains en friche entre deux fosses. Il sera inauguré en 1932, et prendra le nom de Félix Bollaert à la mort de celui-ci, en 1935. En 1937, le RC Lens accède pour la première fois de son histoire à l'élite du football français. Ce stade de forme ovale, construit et entretenu par des mineurs, et animé par eux les jours de match, fait déjà la fierté de la ville et acquiert une belle réputation.
En 1954, l'éclairage permet de disputer des matches en nocturne. Mais en même temps que les mines, le club et le stade périclitent lors des années 1960. La mairie qui a pris en main la destinée du club hérite également du stade, qui montre des signes de vétusté.
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, Bollaert change totalement de visage pour devenir un stade carré, l'un des plus modernes en France. Lens accueille en effet la Coupe UEFA pour la première fois en 1977, et deux rencontres du Championnat d'Europe des nations en 1984. Le stade atteint alors sa capacité maximale, soit 50 000 places. Le 15 février 1992, le record de spectateurs pour un match de Division 1 est battu, avec 48 912 personnes venues voir Lens-Marseille.
Quand Lens doit accueillir la Coupe du monde de football de 1998, de nouveaux travaux sont lancés. Les installations du stade se modernisent encore (vestiaires, sécurité, équipements en télécommunications, loges, etc.). Conformément aux nouvelles normes de sécurité, Bollaert perd sa dernière tribune debout, la Marek. Le nombre de places se réduit à 41 649, puis à 41 233 en 2004.
Le terrain a par ailleurs été agrandi pour accueillir la Coupe du monde de rugby de 1999. Il accueille également 3 matches de la celle de 2007, dont un de l'Angleterre et un autre de l'Afrique du Sud.
Le prix des places et des abonnements se situe dans les plus bas de France, en particulier pour les tribunes populaires, souhait de Gervais Martel, président du club.
TRIBUNE "PANORAMIQUE" (XERCES et MAREK)En 1978, lors de leur construction, en lieu et place des anciennes "secondes", les parties haute et basse pouvaient acueillir respectivement 5 000 spectateurs en places assises et 10 000 en places debout.
Si ces tribibunes furent baptisées, au début des années 90, des noms de Tony Marek (tribunne basse) et Xercès Louis (tribune haute), certains supporters persistent à les apeler par leur nom originel: respectivement "secondes" et "panoramiques".
La tribune Marek possède bien sur une particularité - pour une latéral - connue de tous: la présence bruyante et colorée du kop lensois
Xercès LOUISGrand ami du chanteur Henri Salvado, ce Lyonnais d'origine martiniquaise, débarqua à Lens en 1949. Il porta les couleurs du club pendant neuf ans avant de devenir entraineur-joueur dans le gard. Selctionné à douze reprises en équipe de France , il est décédé tragiquement dans un accidebt de voiture.
Tony MAREKNé en 1914 en Autriche, il arrava à Lens le 17 décembre 1934. Parmi les nombreuse anecdotes relatives à T. Marek, le 15 mai 1935, Lens est mené 3-0 à Saint Etienne . A 9 contre 11, Lens inscrit 3 buts par Marek. Score finale 3-3! Robuste defenseur latéral, "l'homme au bandeau" fit quelques infidélités au club en rejoignant Toulouse de 1940 à 1942. Il devint entraineur de l'équipe en 1942 à 1947. Parti à Nice, il fut à noveau entraineur du racing entre 1953 et 1956 avant de finir sa vie, emporté par une longue maladie, sur la Côte d'Azur.
TRIBUNE DELACOURTLa plus grande tribune du stade
Elie DELACOURTRetraité de la SNCF, il contribua pleinement au renouveau du club après l'abandon du professionalisme en exerçant avec dynamisme et enthousiasmz son rôle de président d'une section de supporters dans le quartier de son débit de boison, avenue Van Pelt.
je compléterait plus tard
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Dim 4 Nov - 22:40
